Chantier pédagogique : À Schuman, les lycéens retapent l’espace jeunesse
L’espace jeunesse de Schuman connaît actuellement des travaux de rénovation. Une convention a été passée entre la Ville et le lycée Benjamin Franklin, spécialisé dans les métiers du bâtiment.
Ils sont 19 lycéens de terminale,de 17 à 20 ans, qui se retrouvent chaque lundi et vendredi à Melun.
Dans les locaux de l’espace jeunesse Schuman, ils lessivent, poncent, rebouchent, enduisent et peignent les murs des salles, des couloirs et les plafonds. Avec leurs professeurs Bastien Bony, Christophe Morin, Olivier Cintrat, Philippe Cornevaux et Pascal Girard, ils s’affairent autour de ce chantier pédagogique qui va durer 6 semaines.
« Par des jeunes et pour des jeunes »
« En janvier, toutes les classes de peinture vont intervenir pour peindre en couleur les murs dès que celles-ci seront définies », confie Bastien Bony. « C’est un projet entre l’espace jeunesse et le lycée et quoi de mieux que de faire réaliser des travaux par des jeunes et qui vont bénéficier à des jeunes », souligne Abdel Gaier le directeur.
D’autant que la structure avait gardé le contact avec Katia Joyeux, l’actuelle proviseure du lycée Benjamin Franklin qui est passée deux ans… au collège Chopin.
Au lycée, le projet de rénovation a été étudié du début à la fin : depuis la réalisation des plans mais aussi des études pour le bon déroulement des travaux.
Environ 50 lycéens de 5 classes vont travailler sur ce chantier de 300 m². « Ils sont très investis dans ce chantier», souligne Bastien Bony. Du côté des élèves, l’initiative est saluée. « Je trouve cela intéressant d’être sur un chantier actif, confie Julie, 17 ans qui est en bac Pro pour aller ensuite en BTS de décoration. « Nous ne sommes pas en cours virtuels et ce que nous faisons ne disparaîtra pas. Au contraire », dit-elle.
Les professeurs vont évaluer les élèves pour leur compétence sur ce chantier. L’espace, qui accueille plus de 200 jeunes, continue ses activités en soirée. La fin des travaux est prévue pour début février.
Article paru dans le journal La République de Seine et Marne le 25 décembre 2017.